Interview de Jimmy

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Club des supporters : Comment as-tu abordé Paris-Roubaix en 2003 ?

Jimmy au championnat Régional de Cyclo-Cross

Jimmy : Je l'ai abordé comme une grande course, j'en avais fait un objectif. C'est une course que l'on attend. J'avais quelques ambitions par rapport à mes sensations sur les classiques belges.


CS : Paris-Roubaix sans pépins tu peux faire quoi ?

J : Dans les 15 premiers. J'ai abordé le carrefour de l'Arbre dans de bonnes conditions, je me sentais bien mais j'ai crevé et pas de voiture ni d'assistance. J'ai fait tout le secteur à plat.


CS : D'avoir Damien Nazon devant, ça t'a aidé ?

J : Oui, je ne me suis pas affolé, je savais qu'il était devant, sinon j'aurai peut être attaqué et j'aurais peut-être fait des erreurs.


CS : Qu'as-tu ressenti après l'arrivée ?

J : Content de ma course mais déçu du résultat. Le fait de côtoyer les plus grands des classiques, j'ai pris conscience que ça pouvait être ma course.

Jimmy à Paris-Roubaix

CS : Le club des supporters sur Paris-Roubaix t'a-t-il motivé ?

J : J'étais content de les voir au départ et j'ai pris conscience que j'étais au départ d'une grande course. A l'arrivée, c'est la que ça m'a fait le plus plaisir et je me suis rendu compte que j'avais fait un grand truc et que j'ai fait plaisir à tous mes supporters présents sur la course.


CS : Comment vois-tu Paris-Roubaix en 2004 ?

J : Je serai dans une équipe qui a de l'expérience et qui se fait un objectif de cette course. Je l'aborderai donc avec des ambitions à la hausse.


CS : Ton bilan du championnat de France…

J : Mon rôle a été d'être dans les coups dans les 100 premiers kilomètres, puis le coup s'est fait dans la bosse. Je n'étais pas dedans donc j'ai joué mon rôle d'équipier pour casser toutes les attaques qui pouvaient se développer, car l'équipe était super forte et il fallait jouer la course d'équipe à fond !


CS : Et les supporters ?

J : Le championnat est par définition la course des supporters et ça fait plaisir d'avoir les siens, ça fait chaud au cœur et il y avait une super ambiance.


CS : Ton bilan global de la saison …

J : Je pense avoir progressé par rapport à 2002, je suis plus régulier, je pèse plus sur la course, je subis moins et je participe plus. Il me manquait une victoire pour confirmer ma progression et c'est chose faite depuis le 20 septembre au Tour de la Somme.


La balade de Jimmy

CS : Quel a été le déclic qui t'a fait changer d'équipe ?

J : COFIDIS est une équipe qui fait et se donne les moyens de réussir sur les plus grandes classiques ( coupe du Monde) et elle correspond à ce que je recherche. Donc, après le 1er contact, j'ai pris ma décision.


CS : Comment ont réagis les dirigeants de la Boulangère ?

J : Je pense qu'ils ont été déçus sur le coup puis ils ont compris mon choix et nous nous séparons en bons termes. Je suis conscient de ce qu'ils m'ont apporté et je les en remercie. Je sais que je leur dois beaucoup.


CS : CS : As-tu eu d 'autres propositions ?

J : Oui quelques-unes mais mon choix était déjà fait.